Abbaye Blanche – Mortain (50)

L’architecture de l’Abbaye Blanche est une pure merveille de simplicité cistercienne. Pour les vitraux du chœur (chevet plat typique), sans doute les puristes auraient-il souhaités garder le style très épuré des vitreries géométriques traditionnelles, et qui semblent aller de soi. Or, il y avait eu la création de vitraux figuratifs, mais qui apportaient peu de lumière.

Lors de la décision de refaire de nouveaux vitraux, en 1989, j’ai pris le parti d’introduire, dans une veine non figurative lus en accord avec les lieux, une musique de louange colorée, nourrie d’une semi-transparence sur la nature et qui puisse apporter une douce joie au cœur. Ceux qui prient, ou qui ont priés, qui vivent ou qui ont vécu dans ces lieux comprennent pourquoi !

Dédiée à la Sainte Trinité, cette abbatiale semble encore habitée par la prière et les chants des moniales et autres priants qui ont vécus en ces lieux.
J’y ai ressenti une « présence » qui m’en a inspiré la composition. Le centre, le cœur de cette composition est invisible à nos yeux. Mais les jaillissements de couleurs sont biens visibles, qui font échos à la manifestations de la beauté du Créateur caché dans nos vies, dans nos propres cœurs.

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The architecture of the White Abbey is a marvel of Cistercian simplicity. For the stained-glass windows of the choir (typical flat bedside), the purists would have liked to keep the very clean style of the traditional geometric windows, which seem to go without saying. Now, there had been the creation of figurative stained glass windows, but which brought little light.
When I decided to redo new stained glass windows in 1989, I decided to introduce, in a non-figurative vein read in accordance with the place, a music of colorful praise, nourished by a semi-transparency on nature and that can bring a sweet joy to the heart. Those who pray, or have prayed, who live or have lived in these places understand why!
Dedicated to the Holy Trinity, this abbey still seems inhabited by prayer and the songs of nuns and other praying people who lived in these places.
I felt a « presence » that inspired me to compose it. The centre, the heart of this composition is invisible to us. But the bursts of colour are clearly visible, echoing the manifestation of the beauty of the Creator hidden in our lives, in our own hearts